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Guide des formations
Métiers de la culture et des médias

Infos pratiques

Le guide des formations a pour but de permettre aux étudiants de comparer les différentes formations aux métiers de l’art, de la culture et de la communication et leurs débouchés.

Cette partie de la rubrique Infos pratiques a, elle, vocation à informer sur les différents types de diplômes et de formations, et sur tout ce qui peut étoffer un parcours en formation initiale : alternance, stages en entreprises, mobilité internationale… sans pour autant oublier d’informer sur les financements possibles, indispensables à certains.

Le Droit à la formation

Différents outils et dispositifs ont été développés afin de répondre au besoin de formation continue qui s’avère nécessaire durant un parcours professionnel. Ils encadrent les personnes qui souhaitent se former en leur permettant de disposer d’un temps disponible à la formation, d’outils de suivi et de financements. Certains systèmes ont été mis en place spécifiquement à destination des professionnels du spectacle.

Le Compte Personnel de Formation (CPF)

Le Compte Personnel de Formation (CPF), alimenté en heures, est utilisable par chaque salarié.e pour suivre une formation qualifiante.

Ce compte s’alimente automatiquement et proportionnellement au temps de travail effectué par le.la salarié.e au cours de l’année écoulée. Depuis le 1er janvier 2019, le CPF est crédité en euros et non plus en heures. La somme à l’année varie d’un actif à l’autre (selon qu’il soit salarié, salarié à temps partiel, travailleur indépendant, agent du service public…).

L’utilisation des heures dépend uniquement de la volonté du.de la salarié.e. L’employeur.se ne peut donc pas imposer l’utilisation du CPF pour financer une formation et le refus du.de la salarié.e ne pourra pas être considéré comme une faute.

La formation peut avoir lieu durant les heures de travail. Dans ce cas, le.la salarié.e doit préalablement demander une autorisation à son employeur.se. La formation sera alors considérée comme un temps de travail et sera rémunérée comme tel. Au contraire, les formations ayant lieu en dehors des heures de travail ne nécessitent pas l’accord de l’employeur mais elles ne donnent pas droit à une rémunération.

Pour en savoir plus: https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/droit-a-la-formation-et-orientation-professionnelle/compte-personnel-formation

Reconversion / promotion par l’alternance (« Pro-A »)

La reconversion ou promotion par l’alternance (Pro-A), anciennement intitulée période de professionnalisation, permet d’améliorer les compétences dans son secteur d’un.e salarié.e. Elle peut se dérouler sur le temps de travail, auquel cas le.la salarié.e conserve sa rémunération ; ou en dehors du temps de travail, auquel cas le.la salarié.e n’est pas rémunéré.e pour son temps passé en formation.

Durée: entre six et douze mois, avec une possibilité d’extension jusqu’à 24 ou 36 mois dans certains cas.

Critères d’éligibilité :
  • Être un.e salari.eé en CDI, en CDD, en activité partielle, ou bénéficiaire d’un Contrat Unique d’Insertion (CUI) à durée indéterminée
  • Avoir un niveau de qualification inférieur au grade de licence

Pour en savoir plus: https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/formation-en-alternance-10751/pro-a

Le passeport de compétences

Le passeport d’orientation, de formation et de compétences est un document unique et personnel qui recense les connaissances, compétences et aptitudes professionnelles acquises tant grâce à la formation initiale ou continue que par les expériences professionnelles. Il est rempli par le.la salarié.e tout au long de sa vie professionnelle et il lui permet de pouvoir identifier et de faire certifier ses aptitudes. Il sera disponible pour les titulaires d’un compte personnel sur la plateforme Mon Compte Formation., à partir du premier semestre 2023.

Le Plan de développement des compétences

Le plan de développement des compétences recense l’ensemble des actions de formation mises en place par l’employeur pour ses salariés, dont certaines sont obligatoires en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et réglementaires (article L 6321-2 du code du travail). Il a remplacé le plan de formation en 2019.
Il est donc à l’initiative de l’employeur.se, qui décide de former ou non ses salariés et choisit ceux qui en bénéficient ; en opposé aux formations que les salariés peuvent suivre d’eux-mêmes en utilisant leur Compte Personnel de Formation (CPF).
Puisque la formation est assimilée au contrat de travail, le.la salarié.e conserve sa rémunération et sa protection sociale durant cette période. La formation et les frais relatifs (hébergement, restauration …) sont pris en charge par l’entreprise sous forme de remboursement ou de prise en charge directe.
En plus des formations en présentiel ou à distance (ou hybride), il est désormais possible de réaliser des actions de formation en situation de travail (AFEST).

Pour en savoir plus: https://travail-emploi.gouv.fr/formation-professionnelle/entreprise-et-formation/article/plan-de-developpement-des-competences

Le CPF de transition professionnel

Le CPF de transition professionnel a remplacé le Congé Individuel de Formation (CIF) Il permet au.à la salarié.e de préparer sa reconversion professionnelle en finançant des formations certifiantes pour son projet, dans le cadre d’un Projet de Transition Professionnel (PTP).

Conditions Pour avoir droit au CPF de Transition Professionnelle, il faut:
  • Pour les salariés en CDI : justifier de 24 mois d’expérience professionnelle dont 12 dans l’entreprise actuelle.
  • Pour les CDD, justifier de 24 mois de travail, consécutifs ou non, au cours des 5 dernières années, dont au moins 4 mois au cours des 12 derniers mois.
  • Pour les salariés intérimaires sous contrat de travail temporaire : justifier de 1 600 heures travaillées sur les 18 derniers mois dans votre branche, dont 600 heures dans l’entreprise ou le groupe de travail temporaire dans lequel est déposée la demande.
  • Pour les intermittents du spectacle : justifier de 220 jours ou cachets sur les 2 à 5 dernières années, avec des conditions spécifiques pour les techniciens et artistes du spectacle.

En savoir plus: https://www.moncompteformation.gouv.fr/espace-public/quest-ce-que-le-projet-de-transition-professionnelle

Démarches

En premier lieu, il faut choisir la formation qui sera suivie. Pour cela, il est nécessaire de déterminer les attentes, les besoins et les motivations. Comment choisir sa formation ?

Une fois la formation choisie, il faut introduire une demande d’autorisation d’absence auprès de l’employeur.se. La demande doit être transmise au minimum 60 jours avant le début du stage dont la durée est inférieure à 6 mois et pour les formations à temps partiel ou effectuées en plusieurs fois ; et au moins 120 jours avant le début d’un stage supérieur à 6 mois, effectué en une seule session et à temps plein. La demande doit mentionner l’intitulé exact de la formation choisie, la date de début, son contenu et son rythme, ainsi que l’organisme de formation. L’employeur.se dispose ensuite de 30 jours pour transmettre sa réponse. Si toutes les conditions sont réunies, il ne peut refuser mais il a la possibilité de demander un report de 9 mois maximum.
Une fois l’accord de l’employeur.se obtenu, il est nécessaire de déposer un dossier auprès de l’association Transitions Pro de sa région, qui validera la demande ou non.

Le.la demandeur.se peut utiliser ses droits au titre du Compte Personnel de Formation pour financer tout ou partie son action de formation.

Prise en charge

Durant sa formation, le contrat de travail du.de la salarié.e est suspendu mais il.elle est toujours considéré.e comme étant membre de l’entreprise qui l’emploie. Il.elel perçoit donc une rémunération et conserve ses congés payés et ses primes tout au long de la formation, pour autant que celle-ci ne dépasse pas la durée maximale autorisée. Concernant la rémunération:

  • Rémunération maintenue à 100% si le salaire du bénéficiaire est inférieur ou égal à 2 SMIC
  • Rémunération assurée à hauteur de 90% pour les formations qui s’étalent sur 1 an (ou d’une durée de 1 200 heures pour les formations à temps partiels et/ou discontinues) et à 60 % pour les années suivantes (ou dès la 1 201ème heure), si le salaire est supérieur à 2 SMIC
Retour au travail
Une fois la formation effectuée, le.la salarié.e reprend, au sein de son entreprise, un poste dont la qualification et la rémunération sont en accord avec son contrat de travail. Aucune obligation n’impose à l’employeur.se de tenir compte des qualifications acquises au cours de la formation.

Pour en savoir plus: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F14018#:~:text=R%C3%A9mun%C3%A9ration,12%20mois%20pr%C3%A9c%C3%A9dant%20la%20formation.

La formation pour les intermittents du spectacle

Les intermittents du spectacle peuvent prendre contact avec le service du personnel de leur entreprise pour obtenir des renseignements sur les formations qui s’offrent à eux et sur les possibilités de financement qui existent ou, à défaut, prendre contact avec l’Organisme Paritaire Collecteur Agréé dont relève leur entreprise (AGEFOS PME, AFDAS, APCMA - assemblée permanente des chambres de métiers et de l'artisanat, AUVICOM – audiovisuel et télécommunications, FAFIEC - Fond d'Assurance Formation Ingénierie et Conseil, FAFIH - Fond national d’Assurance Formation de l’Industrie Hôtelière, Opcommerce- opérateur de compétences des branches et des entreprises du commerce (anciennement FORCO), UNIFORMATION – Opco économie sociale, etc.).

Le CPF de transition professionnelle pour les intermittents

Les conditions d’éligibilité CPF de Transition Professionnelle pour les intermittents sont les mêmes que celles anciennement demandées pour le CIF (Congé Individuel de Formation).

Pour en bénéficier dans le cadre de l’AFDAS, il faut justifier d’un volume d'activité de 220 jours de travail ou cachets répartis sur les 5 dernières années. Il existe également des conditions spécifiques:

  • Pour les artistes du spectacle :
    • 60 jours ou cachets répartis sur les 24 derniers mois,
    • ou 30 jours ou cachets répartis sur les 12 derniers mois.
  • Pour les techniciens du spectacle vivant ou réalisateurs :
    • 88 jours de travail ou cachets répartis sur les 24 derniers mois,
    • ou 44 jours ou cachets répartis sur les 12 derniers mois.
  • Pour les techniciens du spectacle enregistré (audiovisuel) :
    • 130 jours de travail ou cachets répartis sur les 24 derniers mois,
    • ou 65 jours de travail ou cachets répartis sur les 12 derniers mois.

Il est nécessaire d’adresser sa demande de prise en charge de PTP à la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR). Afin d’aboutir et d’être acceptée, la demande doit parvenir au plus tard 4 mois après le terme du dernier contrat de travail ou contrat de mission ; et prévoir le début de la formation au plus tard 6 mois après ce terme. Si un.e artiste ou technicien.ne intermittent.e du spectacle remplissant les conditions requises se voit accepter son PTP, son salaire et ses charges sociales seront réglés par la Commission paritaire interprofessionnelle régionale (CPIR).

Pour en savoir plus: https://www.afdas.com/particulier/connaitre-les-dispositifs-et-les-modalites-dacces-a-la-formation/les-autres-dispositifs-pour-elargir-vos-champs-de-competences.html

Choisir sa formation

Evaluer ses compétences

Avant toute chose, il est utile d’identifier les compétences acquises au cours de son parcours scolaire et de ses expériences professionnelles.

Plusieurs axes permettent de guider la réflexion:
  • Le savoir : ce que l’on connait
  • Le savoir-faire : ce que l’on sait faire
  • Le savoir- faire faire : les compétences managériales
  • Le savoir-être : la manière de réagir avec ses collègues et interlocuteurs

Une réflexion sur ces différents points permettra de mieux se connaitre et de construire une synthèse du passé afin de mieux appréhender son avenir professionnel. Seront distingués les compétences acquises, les accomplissements, les tâches attirantes ou rebutantes, les réussites professionnelles, les compétences privilégiées, mais aussi les échecs et les limites. Cela demande une véritable réflexion sur soi et sur son expérience professionnelle.

Une façon de procéder à ce bilan peut être simplement de noter sur une feuille quelques-unes de ses réalisations et des responsabilités que l’on s’est vu confiées afin d’en dégager celles qui apparaissent comme les plus importantes. Pour une approche plus approfondie et objective, il est intéressant de réaliser un bilan de compétences qui permettra d’appréhender cette réflexion avec l’aide d’un professionnel.

Définir ses objectifs professionnels

A ce niveau, la réflexion se décompose en plusieurs thématiques:

Qu’est ce qui est visé ? Une évolution de carrière, un changement de cœur de métier, l’acquisition ou le perfectionnement de compétences ? Définir ses objectifs et ses désirs permet d’élaborer un plan d’action.

Quels sont les éléments pratiques importants pour soi ? Le lieu et l’environnement de travail, l’autonomie ou bien le travail en équipe, l’équilibre entre les sphères professionnelles et personnelles...

Quel est le milieu professionnel désiré ? Le secteur d’activité, la conjoncture économique de ce secteur, le poste idéal...

Attention aux rêves les plus fous ! Il faut rester réaliste sans pour autant négliger ses ambitions. Il ne faut pas hésiter à interroger les professionnels qui pratiquent le métier visé afin d’obtenir plus d’informations sur les différentes caractéristiques de leur travail (compétences nécessaires, conditions de travail…). S’il s’avère qu’il y a inadéquation entre les compétences actuelles et l’objectif professionnel, une formation pourra très certainement combler cet écart.

Choisir une formation adaptée

Les Formations diplômantes ou qualifiantes
Il existe des formations qui délivrent un diplôme d’Etat. Ces formations diplômantes se distinguent des formations qualifiantes qui ont une visée professionnelle immédiate. Tout dépend de l’objectif fixé. Pour suivre une formation répondant à une volonté de réorientation professionnelle profonde ou visant à combler un manque de diplôme, il semble nécessaire de choisir une formation dite diplômante ou un titre homologué, d’autant plus que ceux-ci permettront de poursuivre les études par la suite.

La durée des formations
La durée de la formation variera en fonction de l’écart qui existe entre les compétences actuelles et l’objectif professionnel fixé.

Lorsqu’un vrai changement dans l’orientation de la carrière est recherché ou bien lorsque l’obtention d’un diplôme reconnu est attendue, il semble nécessaire de choisir une formation longue durée qui permettra de bénéficier d’enseignements complets. Ces formations seront plus efficaces pour changer d’employeur, de secteur professionnel ou de fonction.

Plusieurs solutions s’offrent aux personnes qui souhaitent suivre une formation parallèlement à leur temps de travail et qui n’ont dès lors que quelques heures par semaine à accorder à leur formation. On trouve notamment le e-learning sur Internet, les cours du soir ou l’enseignement à distance avec le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED). Le Centre National des Arts et Métiers (CNAM), les Groupements d’établissements (GRETA) et les universités proposent également des formations en cours du soir ou le week-end.

Les formations en alternance consistent en une alternance entre les heures d’enseignement et les périodes en entreprise qui permettent de mettre en pratique les théories dispensées.

Les stages de perfectionnement ou d’apprentissage de courte durée sont les solutions idéales afin de mener à bien une mission ponctuelle ou d’améliorer ses compétences sur un point précis.

Trouver son organisme de formation
Il est essentiel de choisir l’organisme qui correspond le mieux aux besoins de chacun, compte tenu de la durée des enseignements, du lieu de formation et du diplôme délivré. Cependant il faut rester vigilant car certains organismes sont plus sérieux que d’autres. Un certain nombre de labels et d’accréditations permettent de garantir le contenu des enseignements délivrés.

Seule l’inscription peut être payante mais en aucun cas une préinscription. Il est nécessaire, avant le début d’un stage, de demander un contrat de formation précisant sa durée, le coût de la formation, le contenu du programme et éventuellement, la certification de celui-ci. Ce contrat constitue une sécurité minimale au cas où la personne en formation devrait tourner vers la Direction Départementale du Travail, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.

Quelles questions se posent avant de se lancer dans une formation qui peut être onéreuse :
  • Les débouchés de la formation : quelles sont les fonctions occupées actuellement par les précédentes promotions ? Ces informations peuvent s’obtenir en interrogeant l’organisme de formation ou, pour plus de sécurité, en entrant en contact avec d’anciens étudiants.
  • Les conditions d’admission à la formation : quel est le niveau de qualification des autres étudiants ? La réponse à cette question permet d’éviter de s’inscrire à une formation inutile dont le niveau serait trop faible par rapport aux compétences déjà acquises, ou à l’inverse de ne pas être en mesure de suivre le contenu des enseignements du fait d’un niveau de connaissances trop bas.
  • Le financement de la formation : il faut savoir si la formation est agréée ou non, conventionnée ou non, afin de définir la prise en charge du stage par un organisme de financement.

Pour continuer les recherches, consulter le Guide des Formations de Profilculture-formation

Le lieu de la formation
Les formations peuvent être suivies depuis le lieu de travail, dans les locaux des organismes de formations ou encore à domicile grâce aux enseignements à distance. Il existe de nombreux organismes mais toutes les formations ne sont pas forcément accessibles sur tout le territoire, elles requièrent dès lors une mobilité géographique du stagiaire.

Financer sa formation professionnelle

Chaque année, les entreprises versent un pourcentage de leur masse salariale au financement d’actions de formation continue permettant à leurs employés:

  • d’acquérir de nouveaux savoir-faire ou de mettre à jour leurs connaissances
  • de développer des compétences pour s’adapter à un nouvel emploi
  • de garantir leur employabilité

Différents systèmes d’aide permettent de financer une formation professionnelle. L’AFDAS prend en charge les frais inhérents aux formations liées au secteur culturel. Des aides similaires, non spécifiques au milieu de la culture, existent au niveau de Pôle Emploi : Action de formation conventionnée par Pôle emploi (AFC), Préparation opérationnelle à l’emploi individuelle (POE 1), Action de formation préalable au recrutement (AFPR), Aide individuelle à la formation (AIF)…. L’allocation d’aide au retour à l’emploi formation (AREF), la Rémunération des Formations de Pôle Emploi (RFPE) et la Rémunération publique de stage (RPS) sont pour leur part des formules permettant la rémunération du demandeur d’emploi qui entreprend une formation.

L’AFDAS

L'AFDAS est le fonds d'assurance formation agréé qui gère, sur le plan national, l'ensemble du dispositif de la formation professionnelle des secteurs du Spectacle vivant, du Cinéma, de l'Audiovisuel, de la Publicité et des Loisirs. Ce dispositif est financé par toutes les entreprises employant au moins un intermittent du spectacle à hauteur de 2 % de leur masse salariale intermittents.

Le Régime public de rémunération des demandeurs d’emploi en formation (RFPE)

Les demandeurs d’emploi qui ne sont pas allocataires de l’aide au retour à l’emploi (ARE) peuvent bénéficier de la RFPE lorsqu’ils désirent suivre une formation qui est à la fois conventionnée par Pôle emploi et inscrite dans leur PPAE.

La Rémunération publique de stage (RPS)

La rémunération publique de stage s’adresse aux demandeurs d’emploi qui ne perçoivent pas l’ARE et qui souhaitent entreprendre une formation agrée par la Région ou par l’Etat, ainsi qu’aux personnes en recherche d’emploi qui suivent un programme d’accompagnement financé par le Plan d’investissement dans les compétences.

Comment effectuer un stage conventionné par l’AFDAS ?

Il faut avoir deux ans d'ancienneté professionnelle et, sur les 24 mois précédant la demande de stage, 48 cachets pour les artistes interprètes (comédien, danseur, chanteur, musicien), 130 jours de travail ou cachets pour les techniciens de l'audiovisuel ou 88 jours de travail ou cachets pour les réalisateurs ou techniciens du spectacle vivant.

>L’AFDAS impose un délai de carence entre deux stages, plus ou moins long, en fonction de la durée du dernier stage effectué. Se rendre sur le site de l’AFDAS pour plus de renseignements.

Pour en savoir plus: https://www.afdas.com/

L’ARE

L’ARE est un revenu de remplacement qui est versé par Pôle emploi aux personnes inscrites comme demandeurs d’emploi et qui ont été involontairement privées d’un emploi. Son versement est soumis à certaines conditions personnelles et de recherche d’emploi. De plus, cette aide est perçue pour une période qui varie en fonction de la durée de l’activité professionnelle du bénéficiaire.

Les conditions pour obtenir l’aide au retour à l’emploi sont les suivantes:

  • être résident en France
  • ne pas avoir atteint l’âge minimal de départ à la retraite
  • être physiquement apte à l’exercice d’un emploi
  • être inscrit comme demandeur d’emploi ou bien suivre une formation dans le cadre du projet personnalisé d’accès à l’emploi
  • fournir les efforts nécessaires à la recherche d’un emploi
  • Avoir travaillé au moins 6 mois (soit 130 jours ou 910 heures) dans les 36 derniers mois à la date de fin de votre contrat de travail (cette période minimale de travail est dite « durée d'affiliation »)

Le versement de l’ARE peut être cumulé avec d’autres revenus d’activité.

PPAE

Le.la demandeur.se d’emploi définit avec son.sa conseiller.ère Pôle Emploi le Projet Personnalisé d’Accès à l‘Emploi. Il s’agit d’une feuille de route qui définit les éléments caractéristiques du poste recherché (zone géographique, salaire, contrat…) et tient compte de plusieurs critères propres.à la chercheur.se d’emploi et à son secteur professionnel (formation, qualifications, connaissances et compétences du.de la demandeur.se, situation personnelle et familiale, situation du marché du travail local). Ces différents critères qui dépendent également de l’ancienneté du.de la demandeur.se permettent d’établir l’Offre raisonnable d’emploi, c’est-à-dire la palette d’offres considérées comme acceptables par le.la demandeur.se.

Le PPAE a aussi pour but de déterminer les actions devant être réalisées par Pôle Emploi d’une part et par le.la demandeur.se d’autre part afin de permettre son retour à l’emploi dans les meilleurs délais.

Pour en savoir plus: https://www.pole-emploi.fr/candidat/pole-emploi-et-vous/le-projet-personnalise-dacces-a.html

AREF

L'AREF permet la rémunération du.de la demandeur.se d’emploi indemnisé.e par l’ARE lorsqu’il.elle suit une formation validée par Pôle Emploi. Si toutes les formations habilitées par l’Etat sont potentiellement finançables dans le cadre de l’AREF, Pôle Emploi finance prioritairement les cursus qui correspondent à un besoin sur le marché du travail. Il convient donc de consulter le.la conseiller.ère Pôle Emploi afin de valider le dossier de formation. Le.la conseiller.ère Pôle Emploi pourra notamment aiguiller le.la demandeur.se dans sa recherche de formation.

Formations concernées :
  • Formations qualifiantes ou diplômantes, d’adaptation de développement des compétences, d’orientation ou de conversion, financées en tout ou partie par la mobilisation du CPF.
  • Formations de plus de 40 heures ou formations ne permettant pas d’occuper simultanément un emploi.

Le montant de l’aide perçue dans le cadre de l’AREF est égal au montant brut de l’ARE et ne peut pas être inférieur à 21.17€ par jour. Cette aide est versée chaque mois sur une période correspondant à la durée des droits restant à l’ARE.

Afin de maintenir ces aides financières, le bénéficiaire se doit d’être assidu et d’assister régulièrement à sa formation, Pôle Emploi étant susceptible de procéder à des vérifications.

Pour en savoir plus: https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F291

Le Régime public de rémunération des demandeurs d’emploi en formation (RFPE) https://www.profilculture-formation.com/infos-pratiques/formation-professionnelle/financement/rfpe-regime-public-remuneration-demandeurs-emploi-formation

Les demandeurs d’emploi qui ne sont pas allocataires de l’aide au retour à l’emploi (ARE) peuvent bénéficier de la RFPE lorsqu’ils désirent suivre une formation qui est à la fois conventionnée par Pôle emploi et inscrite dans leur PPAE. La demande d’accès à cette rémunération doit être faite auprès de Pôle emploi lors de l’inscription en formation.

Cette rémunération est versée mensuellement par Pôle Emploi tout au long de la période de formation. Son montant varie en fonction de la durée de la formation entreprise et de la situation personnelle du.de la demandeur.se.

Pour en savoir plus: https://www.pole-emploi.fr/candidat/en-formation/les-dispositifs/la-remuneration-des-formations-d.html

La Rémunération publique de stage (RPS) https://www.profilculture-formation.com/infos-pratiques/formation-professionnelle/financement/rps-remuneration-publique-stage

La rémunération publique de stage s’adresse aux demandeurs d’emploi qui ne perçoivent pas l’ARE et qui souhaitent entreprendre une formation agrée par la Région ou par l’Etat, ainsi qu’aux personnes en recherche d’emploi qui suivent un programme d’accompagnement financé par le Plan d’investissement dans les compétences.

Depuis le 1er mai 2021, le montant de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle a été revalorisé :
  • 200 € par mois pour tous les stagiaires de la formation professionnelle âgés de 16 à 18 ans ;
  • 500 € par mois pour tous les stagiaires de la formation âgés de 18 à 25 ans révolus ;
  • 685 € par mois pour tous les stagiaires de la formation de plus de 26 ans.

Pour en savoir plus : https://www.monparcourshandicap.gouv.fr/glossaire/rps#:~:text=200%20%E2%82%AC%20par%20mois%20pour,de%20plus%20de%2026%20ans.

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