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Guide des formations
Métiers de la culture et des médias

Infos pratiques

Le guide des formations a pour but de permettre aux étudiants de comparer les différentes formations aux métiers de l’art, de la culture et de la communication et leurs débouchés.

Cette partie de la rubrique Infos pratiques a, elle, vocation à informer sur les différents types de diplômes et de formations, et sur tout ce qui peut étoffer un parcours en formation initiale : alternance, stages en entreprises, mobilité internationale… sans pour autant oublier d’informer sur les financements possibles, indispensables à certains.

L’orientation vers les métiers des secteurs culturels (audiovisuel, édition, presse, spectacle vivant, patrimoine, art, architecture) requiert de suivre une formation sous statut étudiant, plus ou moins longue, donnant lieu à des diplômes reconnus, et le plus souvent spécialisés.

Dans cette rubrique, vous retrouvez les différents types de diplômes, et tout ce qui peut étoffer un parcours en formation initiale : alternance, stage en entreprise, mobilité internationale… sans pour autant oublier d’informer sur les financements possibles.

Diplômes et formations

Pour certains, l’orientation vers les métiers culturels pourra se préciser dès la 3ème via la voie professionnelle. Pour d’autres, cette orientation se fera plutôt en post-bac, à travers des études supérieures sanctionnant un niveau Licence (bac +3), Master (bac +5).
Les différents diplômes en formation initiale présentés ci-dessous pourront renseigner vos recherches de formation, que vous pourrez affiner à l’aide de recherches effectuées dans notre Guide des formations.

Diplômes de l’Education Nationale, de la 4ème au Baccalauréat

Commencer à s’orienter vers les domaines des arts et du design, de l’artisanat d’art, de la communication…cela est possible bien avant (et sans !) le Baccalauréat, dès la 3ème pour certains élèves préférant se professionnaliser tôt.

Les diplômes de l’Education Nationale suivants peuvent être préparés dans les lycées publics et privés, mais aussi dans les GRETA (Groupements d’Etablissements), les Chambres de Commerce, les Chambres de Métiers, les CFA (Centre de Formation d'Apprentis) et certains organismes privés :

Intitulé du diplôme Pré-requis nécessaire Durée de la formation Informations complémentaires
Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) Niveau classe de 3ème 1 à 3 ans Le CAP offre un premier niveau de qualification pour accéder rapidement à la vie active.
Brevet des métiers d'art (BMA) CAP en rapport avec la spécialité du BMA 2 ans Diplôme national dédié aux métiers des arts, le BMA permet la conservation, la transmission des techniques traditionnelles et leur innovation.
Bac Professionnel Niveau classe de 3ème ou CAP 3 ans Le Bac Pro permet d’obtenir de fortes qualifications professionnelles pour entrer rapidement dans la vie active ou se spécialiser, en alternant des périodes de cours et en entreprise.
Certificat de spécialisation (CS) CAP ou Bac pro ou BP 1 an Cette spécialisation complète un diplôme préalablement obtenu et vise à faire correspondre les compétences de l’étudiant.e aux besoins d’une entreprise. Le CS alterne des périodes de cours, en lycées professionnels ou dans un CFA, et en entreprise.
Brevet Professionnel (BP) CAP 2 ans Validation de la maîtrise d’un métier, souvent indispensable pour les métiers de l’artisanat. Cette formation se fait par apprentissage.
Bac général Après la 3e 3 ans Le Bac général dirige l’étudiant.e vers des études supérieures de longue durée. Selon les établissements, certaines options artistiques peuvent être choisies en 1ère et terminale.
Bac technologique Après la 3e ou 2nde 2 à 3 ans Cette formation associe la connaissance générale et la culture technologique et vise plutôt la poursuite des études que l’intégration sur le marché du travail.

Diplômes d’études supérieures (Universités, Établissements privés)

Les études supérieures sont accessibles aux bacheliers, mais pas seulement : le DAEU (Diplôme d'accès aux études universitaires), en formation continue (225h) permet d’y accéder.

De plus, la VAE (Validation des Acquis de l’Expérience) permet d'obtenir, après un certain nombre d’années de pratique professionnelle, un diplôme d’études supérieures correspondant à cette expérience.

Métiers du Livre ou du Numérique, Information-Communication, Cinéma, Techniques du Son et de l’Image, Arts du Spectacle, Histoire de l’art et archéologie, Lettres, Journalisme… sont autant de mentions de diplômes d’études supérieures délivrés en Université ou en Institut Universitaire de Technologie (IUT).

Découvrez ci-dessous les différentes formations dispensées par ces établissements :

Intitulé du diplôme Pré-requis nécessaire Durée de la formation Informations complémentaires
Bachelor Universitaire de Technologie (BUT) Bac ou équivalent 3 ans Le B.U.T prépare aux fonctions d'encadrement technique et professionnel dans certains secteurs de la production, de la recherche appliquée et des services. Le B.U.T se prépare en formation initiale, apprentissage ou formation continue, dans un institut universitaire de technologie (IUT).
Diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques (DEUST) Bac général ou technologique 2 ans Le DEUST vise à acquérir des connaissances universitaires liées à une qualification professionnelle. Son obtention permet une insertion professionnelle directe.
Licence générale Bac 3 ans (180 E.C.T.S) La License prépare à la fois à la poursuite d’études (vers le master) et à l’insertion professionnelle. Il atteste l’acquisition d’un socle de compétences diversifiées. Certaines universités permettent d’effectuer un cursus de Double Licence avec des emplois du temps adaptés à la poursuite de deux diplômes en simultané.
Licence professionnelle Bac, Bac +1, Bac +2 selon cursus 1 à 3 ans (60, 120 ou 180 E.C.T.S) La LP permet l’insertion professionnelle directe en offrant une qualification répondant à des besoins et des métiers clairement identifiés.
Master Licence 2 ans (120 E.C.T.S) Les Master (Bac+5) permettent, eux, une spécialisation pour les Master Recherche et une professionnalisation - stages, alternance - pour les Master professionnalisants, aidant à affiner son projet professionnel. Le Master comprend une initiation à la recherche et à la rédaction d’un mémoire.
Doctorat Master ou VAE (validation des acquis de l'expérience) 3 à 6 ans Le doctorat, plus haut diplôme de l’enseignement supérieur, offre un encadrement scientifique ainsi qu'une préparation à l'insertion professionnelle. Le grade est obtenu suite à la soutenance d’une thèse.

D’autres diplômes d’études supérieures ou formations post-diplômes sont préparés dans les établissements d’enseignement supérieur, les écoles supérieures de commerce et les écoles d’ingénieurs et les universités. Ces formations se caractérisent souvent par une professionnalisation poussée, un focus sur le management, l’entrepreneuriat ou la direction de projets, et le digital.

Intitulé du diplôme Pré-requis nécessaire Durée de la formation Informations complémentaires
Diplôme d’établissement (DE), Diplôme d’université (DU) ou Diplôme inter-université (DIU) Variable Variable – Possible à temps partiel Ce diplôme offre une expertise complémentaire à des études. Il n’est pas délivré par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, il n’est donc pas reconnu par l’Etat. Le DE sanctionne une formation spécifique à une ou plusieurs universités. Les modalités (conditions d’accès, durée des études, mode d’évaluation) varient selon le diplôme et l’établissement.
Mastère Spécialisé (MS) Bac+4 ou Bac+5 1 an ou + Le MS est un label des grandes écoles de commerce et d’ingénieurs. D’un coût souvent élevé, le MS combine enseignements théoriques, travail de recherche en entreprise (4 mois minimum) et soutenance d’une thèse professionnelle.
Master of Business Administration (MBA) Bac+4 ou Bac+5 1 à 3 ans Le MBA aboutit en un diplôme de haut niveau en management. Reconnu mondialement, il est généralement destiné aux profils cadres, mais est aussi accessible aux jeunes diplômés niveau Master. Les modalités des MBA varient (temps plein ou temps partiel). La sélection d’entrée en MBA dépend du niveau d’étude, de l’expérience professionnelle et du niveau en langues.

Diplômes nationaux des métiers d’art et de design

Les écoles supérieures d’art – parfois appelées écoles des Beaux-Arts – sont au nombre d’une quarantaine en France. Elles peuvent être nationales, régionales ou municipales, et leurs frais de scolarité sont modérés.

Leur entrée se fait sur concours, il est recommandé de tenter plusieurs écoles à la fois pour maximiser ses chances de réussite.
Sans être une étape obligatoire, une année préparatoire aux écoles d’art permet d’aborder plus sereinement ces concours. Les prépas ne sont pas uniquement privées, le site de l’APPEA (Association Nationale des Prépas Publiques aux Ecoles Supérieures d’Art) vous fournira de plus amples renseignements à ce sujet.

Les études supérieures d’art ont évolué au gré de réformes successives, pour arriver depuis la rentrée 2018 aux différents types de diplômes proposés actuellement:

Intitulé du diplôme Pré-requis nécessaire Durée de la formation Informations complémentaires
Diplôme National d’Art (DNA) Bac ou équivalent 3 ans (180 E.C.T.S) Délivré uniquement par les écoles nationales supérieures d’art, le DNA permet de travailler en autonomie (méthode, technique, projets) grâce à une pédagogie plus libre.
Diplôme National des Métiers d’Art et du Design (DN MADE) Bac ou équivalent 3 ans (180 E.C.T.S) Dispensé en lycée, CFA ou école d’art, ce diplôme relevant parfois plus des « arts appliqués » est plus professionnalisant et encadré que le DNA – il peut notamment être suivi en apprentissage.
Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique (DNSEP) DNA, Licence ou diplôme équivalent 2 ans (120 E.C.T.S) Diplôme national reconnu par le ministère de la Culture, le DNSEP se prépare dans les écoles supérieures d'art.
Diplôme Supérieur d’Arts Appliqués (DSAA) DNA, DN MADE, Licence ou diplôme équivalent 2 ans (120 E.C.T.S) Diplôme national reconnu par le ministère de la Culture, le DSAA, de nature plus professionnalisant que le DNSEP, est souvent effectué à la suite d’un DN MADE.

Diplômes délivrés par les Chambres de Métiers et de l’Artisanat

Les Chambres des Métiers et de l’Artisanat proposent les titres suivants, qui peuvent être des alternatives au CAP (pour le CTM) ou au Bac professionnel (pour le BTM) pour se former à l’artisanat.

Intitulé du diplôme Pré-requis nécessaire Durée de la formation Informations complémentaires
Certificat Technique des Métiers (CTM) Niveau classe de 3ème 2 ans Spécifique à l’artisanat, ce certificat permet un premier niveau de qualification en apprentissage équivalent au CAP. Il existe des CTM Ebéniste, Assistant photographe, Métiers d’art et métiers rares. Le CTM est inscrit au Registre National des Certifications Professionnelles) RNCP.
Brevet Technique des Métiers (BTM) CAP, CTM, BEP du secteur 2 ans Titre homologué niveau Bac, le BTM est spécifique au secteur de l’artisanat. Il en existe 14 mentions différentes en apprentissage, dont celle de Photographe, d’Ebéniste, de Tapissier décorateur.
Brevet Technique des Métiers Supérieurs (BTMS) BTM, Brevet professionnel (BP) ou Bac pro 2 ans Titre homologué Bac+2, équivalent au BTS, le BTMS permet d’accéder à la fonction de technicien supérieur. Le BTMS est effectué en apprentissage.

Diplômes délivrés par les écoles d’architecture

En France, plus d’une vingtaine d’écoles sont reconnues par l’Etat et l’Ordre des Architectes.

Les Ecoles Nationales d’Architecture (ENSA) forment la quasi-totalité des architectes. Certains cursus, notamment les double-diplômes architecte et ingénieur sont proposés en partenariat avec des écoles d’ingénieurs. D’autre part, certains Masters sont organisés conjointement entre une ENSA et une université, avec une finalité professionnelle (par exemple un parcours de Master « Diagnostic et réhabilitation des architectures du quotidien ») ou de recherche (Master « Ville et environnements urbains »).

Les ENSA proposent également des formations post-diplômes de 3ème cycle autres que des doctorats.

Intitulé du diplôme Pré-requis nécessaire Durée de la formation Informations complémentaires
Diplôme d'études en architecture (DEEA) Bac 3 ans Premier cycle d’études en architecture permettant d’acquérir les fondamentaux. Le DEEA ne donne pas le titre d’architecte.
Diplôme d'état d'architecte (DEA) DEEA (niveau Licence) 2 ans Il s’agit du deuxième cycle d’études, équivalent à un grade Master. Les étudiants doivent effectuer un stage et soutenir un projet de fin d’études devant un jury.
Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvres en son nom propre (HMONP) DEA (niveau Master) 1 an Formation réservée aux Architectes Diplômés d’Etat (ADE). Elle porte sur la maîtrise d’œuvre et tout ce qui y est rattaché.
Diplôme Propre à l’Ecole d’Architecture (DPEA) DEEA (bac+3) à DEA (bac+5), variable selon le DPEA 1 à 2 ans Il s’agit de diplômes de spécialisation aux études d’architecture. Selon les écoles, des spécialisations différentes sont proposées : design, scénographie, architecture navale. Au programme : cours théoriques, travaux pratiques, visites de chantier, stage et un projet de fin d'études.

Mobilités internationales

L’utilité pour les étudiants de passer un semestre ou deux à l’étranger n’est plus à démontrer. Outre les gains personnels que l’on peut tirer de ces expériences, ces périodes d’études sont valorisées lors des sélections d’entrée de Master, et une fois arrivé sur le marché du travail.

Quelles sont les plus-values d’une expérience à l’étranger ?

  • Gain d’autonomie, de flexibilité
  • Découverte de ce qu’implique la communication interculturelle
  • Se familiariser avec une ou plusieurs langues étrangères

Mobilité européenne (Erasmus+)

Lancé en 1987 par la Commission Européenne, Erasmus est sans doute le programme d’échange le plus connu. Un de ses buts est de promouvoir la mobilité à des fins d’éducation et de formation, notamment à travers l’enseignement supérieur.

Grâce à un système de crédits universitaires communs aux différents pays d’Europe (les ECTS), la validation d’un semestre ou d’une année universitaire à l’étranger avec le programme Erasmus permet de valider l’équivalent en France dans son établissement de départ.

Les places étant limitées et le programme plébiscité par les étudiants, le CV et la lettre de motivation ne sont pas à négliger ; les relevés de notes des années précédentes et de l’année en cours seront également pris en compte lors de l’étude des dossiers de candidature.

Bon à savoir : les universités ne sont pas les seules à proposer des places Erasmus ! En effet, de nombreuses écoles supérieures d’art sont également signataires de la charte Erasmus+.

Bourses

La bourse Erasmus+ permet de financer une partie du voyage et du séjour à l’étranger. Son montant varie selon le coût de la vie dans le pays d’accueil et du projet de mobilité de l’étudiant. Les informations sont disponibles auprès du bureau des relations internationales des écoles et universités.

A la bourse Erasmus+ peut s’additionner le dispositif de la Bourse du Conseil de l’Europe. Cette bourse permet aux étudiants bénéficiant d’une bourse sur critères sociaux en France de maintenir celle-ci durant leur séjour d’étude dans un des pays membres du conseil.

Mobilité hors Union Européenne

Etudier en dehors de l’UE implique le plus souvent de payer des frais de scolarité réservés aux étudiants internationaux, auxquels s’additionneront les coûts de la vie sur place. Concernant les financements possibles, il faudra effectuer vous-même des recherches si vous souhaitez candidater à des bourses (qui pourront émaner du ministère des Affaires étrangères ou d’autres ministères, de conseils régionaux…).

Mobilité en Amérique du Nord

A noter qu’il existe un programme coordonnant des échanges entre 17 universités parisiennes ou d’Île-de-France, et plus de 65 universités aux Etats-Unis et au Canada. Il s’agit de la Mission Interuniversitaire de Coordination des Echanges Franco-Américains (MICEFA). Ce programme d’échange vous exonère des frais de scolarité des universités d’arrivée (Etats-Unis, Canada).

Le programme requiert d’être étudiant.e en L2-L3 ou plus dans une des 17 universités franciliennes partenaires (la Sorbonne, la Sorbonne Nouvelle, l’université Paris 8 à Saint-Denis), d’obtenir de bons résultats, de justifier d’un niveau d’anglais suffisant et de disposer des ressources financières suffisantes.

D’autres frais (logement, matériel pédagogique) resteront à votre charge – souvent plus de 10 000 euros par semestre.

Enfin, la MICEFA étant un programme d’échange, les crédits pour les cours suivis à l’étranger sont transférés à votre université de départ et vous permettront uniquement de valider votre diplôme français. Aucun diplôme n’est délivré de la part des universités américaines ou canadiennes.

Financer sa formation initiale

Le coût des formations dépend de leur durée et du type d’établissement. Les secteurs publics et privés permettent aux étudiants de recevoir des bourses ou de développer une activité salariée.

Financements publics : les bourses d'étude

Les bourses sur critères sociaux de l’Education nationale et du ministère de la Culture.
Les conditions d’attribution:

  • Avoir des parents disposant de revenus insuffisants,
  • Etre inscrit en 1er ou 2ème cycle dans un établissement public ou privé habilité,
  • Avoir la nationalité française ou être étudiant.e de l’Union Européenne,
  • Etre âgé de moins de 26 ans lors de la 1ère demande,
  • Ne pas travailler à plein temps,
  • Ne pas effectuer une formation en alternance ou en apprentissage,
  • Ne pas être inscrit à Pôle Emploi,
  • pas être fonctionnaire.

Le calcul des aides s’effectue en tenant compte des critères personnels, familiaux et géographiques. Le CROUS se charge de renseigner les étudiants et de leur fournir le Dossier Social à remplir.

Le Ministère de la Culture attribue des bourses pour les élèves des établissements d’enseignement placés sous sa tutelle. Les critères et barèmes d’attribution sont identiques à ceux des bourses de l’Education nationale. En cas de double cursus, la bourse de l’Education nationale et celle du ministère de la Culture ne peuvent pas se cumuler.

La bourse de mérite

Cette bourse concerne les étudiants ayant obtenu la mention Très bien au Bac et qui sont issus de milieux modestes. Elle est complémentaire à la bourse sur critères sociaux, ce qui signifie qu’il faut être éligible à cette dernière pour pouvoir bénéficier de l’aide au mérite.
Le nombre de bourses de mérite est contingenté, il est donc possible de remplir les conditions d’accès mais de ne pas l’obtenir pour autant. La décision d'attribution ou de refus d'une aide au mérite dépend du recteur de l’établissement dans lequel l’étudiant.e souhaite étudier.
La bourse de mérite implique une réelle assiduité de l’étudiant.e dans ses études sans quoi il risque de perdre son aide financière.

Les bourses municipales d’enseignement supérieur

L'attribution des bourses municipales est soumise à deux conditions essentielles que sont le statut d’étudiant et la résidence dans la ville concernée. Le montant de l’aide dépend de chaque ville.
Concernant la ville de Paris, elles sont destinées aux étudiants boursiers sur critère social inscrits dans un établissement supérieur parisien ou francilien et détenteurs d’un bail de logement dans Paris. Il s’agit d’une aide à l’installation dans un logement étudiant qui ne sera versée qu’une seule fois sur la durée des études. Les renseignements sont disponibles auprès du CROUS.

Les bourses régionales

Elles diffèrent selon les régions. Il convient donc de se renseigner auprès du service de recherche et des études doctorales de l'université et du Conseil Régional.

Financements privés

Le prêt étudiant à taux zéro Il n’est pas nécessaire d’être boursier pour accéder à ce prêt d’honneur. Ce prêt n’implique pas d’intérêt, mais implique certaines conditions, notamment l’absence de différé de remboursement. Il faut pouvoir prouver son statut étudiant et la limite d’âge varie selon la banque.

Le prêt étudiant garanti par l’Etat Le prêt garanti par l’état remplace le prêt d’honneur et il en élargit le champ d’accès. Ce prêt est ouvert à tout étudiant.e français (ou originaire d’un état membre de l’EEE), inscrit dans un établissement en France, âgé de moins de 28 ans, sans conditions de ressource, de garant extérieur ou d’utilisation. Le montant maximum d’emprunt est de 20 000€, remboursable dans les 2 ans au minimum et le taux d’emprunt est variable selon les banques. Ce prêt n’est pas disponible dans l’ensemble des banques françaises.

Les prêts bancaires étudiants Presque toutes les banques proposent des prêts étudiants. Il faut savoir que :
  • Le montant réel du prêt comprend la somme empruntée et les intérêts,
  • Le taux d’intérêt varie d’une banque à l’autre, il est donc nécessaire de bien négocier,
  • L’emprunteur et la personne qui se porte caution doivent souscrire à une assurance décès-invalidité
Les Fondations

De nombreuses fondations soutiennent la formation et la recherche dans le domaine artistique en offrant des prix. Leurs critères d’attribution dépendent pour beaucoup des missions que s’est fixée la fondation. Les étudiants peuvent concourir au cours de leurs études afin d’obtenir un prix. Outre l’avantage financier, le prix offre une publicité non négligeable qui facilite l’entrée de l’étudiant.e sur le marché du travail.

Les Fonds d’aide

Il existe également des Fonds d’aide aux jeunes à Paris (renseignements disponibles auprès du service social de chaque arrondissement); des Fonds de Solidarité Universitaire (s’adresser au CROUS pour plus d’informations) et des Fonds de Solidarité et de Développement des Initiatives Etudiantes (informations auprès du bureau d’aide sociale de l’université).

Financement d'un doctorat

Le contrat doctoral

Le contrat doctoral est accessible à tout doctorant inscrit en 1er année de thèse depuis moins de 6 mois. Les candidatures sont étudiées au sein de chaque établissement accueillant des doctorants. Il s’agit de la principale source de financement du doctorat. Celle-ci prend la forme d’un contrat de 3 ans apportant les garanties sociales d’un contrat de travail de droit public. Un montant minimal de rémunération brut est assuré au doctorant selon les activités exercées (recherche, enseignement, mission de conseil…).

Attaché temporaire d’enseignement et de recherche (ATER)

Cette activité d’enseignement permet de préparer une thèse ou de se présenter aux concours de recrutement de l’enseignement supérieur, dans le cadre d’un statut d’agent contractuel (CDD). Les ATER sont recrutés par la direction de l’établissement pour une durée de 3 ans (avec 1 an renouvelable). Employés à temps complet, ils doivent assurer un minimum de 128h de cours, 192h de travaux dirigés ou 288h de travaux pratiques par an.

Bourses Aires culturelles pour le financement d’un séjour de recherche

Ces bourses visent à faciliter les démarches nécessaires à l’avancement des travaux de jeunes doctorants. Il s’agit d’une aide ponctuelle, non renouvelable, pour un séjour de 3 à 12 semaines. Elle couvre les frais de transport et d’hébergement. La demande d’aide est présentée par le directeur de thèse, sur invitation de l’établissement étranger. Ces bourses ne peuvent pas être attribuées pour financer une participation à un colloque ou à un séminaire.

Anticiper son insertion professionnelle

Le début de la vie professionnelle commence bien avant la fin des études. Un étudiant se présentant sur le marché du travail aura bien plus de chances de voir sa candidature retenue si son profil présente déjà des expériences acquises lors de stages ou de contrats de professionnalisation et d’alternance.

Les stages en entreprises

La Convention de Stage

Elle est obligatoire et tripartite entre l’établissement de formation, l’étudiant.e et l’entreprise. Elle est signée par les trois parties avant le début du stage.

La convention de stage prévoit les obligations de chacun:
  • Au niveau de l’entreprise, le responsable du stage est chargé de la formation du. de la stagiaire et du suivi de ses activités au sein de l’entreprise, conformément à ce qui a été défini dans la convention.
  • Au niveau de l’établissement de formation, le.la tuteur.rice du.de la stagiaire veille à la cohérence entre le cursus de formation suivi par le.la stagiaire et l’expérience professionnelle acquise grâce au stage.
La convention de stage mentionne obligatoirement les points suivants :
  • Les dates de début et de fin de stage
  • La durée hebdomadaire maximale de présence du.de la stagiaire dans l’entreprise. La présence du.de la stagiaire la nuit, le dimanche ou les jours fériés
  • Le montant et les modalités de versement de la gratification du.de la stagiaire
  • Les avantages supplémentaires comme la restauration ou l’hébergement
  • Le régime de protection sociale du.de la stagiaire et la justification d’une assurance responsabilité civile
  • L’encadrement du.de la stagiaire dans l’entreprise et par l’établissement de formation
  • La définition des missions confiées au.à la stagiaire en accord avec sa formation
  • Les modalités de suspension ou de résiliation du stage
  • Les conditions dans lesquelles le.la stagiaire est autorisé à s’absenter
  • Les clauses du règlement de l’entreprise que le.la stagiaire sera tenu de respecter

Le stage n’est pas considéré comme un travail. La convention de stage n’implique donc pas pour le.la stagiaire les mêmes obligations que celles qui incombent aux salariés.

La Durée du Stage

La durée d’un stage ne doit pas dépasser 6 mois. Cette durée correspond à une présence effective du.de la stagiaire de 7h/jour et 22j/mois.

Pour tout changement dans la durée d’un stage (prolongation ou congés), un avenant doit être ajouté à la convention initiale.

Le stage peut être interrompu pour des raisons de maladie, d’accident ou suite à la naissance d’un enfant. Une rupture peut aussi avoir lieu en cas de non-respect de la mission pédagogique inscrite dans la convention ou bien par l’initiative de la structure d’accueil. Le calcul de l’indemnisation du.de la stagiaire dépendra alors de la durée de stage effectuée.

La Gratification du stage

Les stages d’une durée supérieure ou égale à deux mois doivent obligatoirement donner lieu à une gratification dont le montant est indexé au taux horaire du plafond de la sécurité sociale
Le.la stagiaire peut bénéficier également d’avantages en nature qui viennent s’ajouter à la gratification obligatoire (tickets restaurants, transports…)

Les limites du stage

Les stages à répétition ou de longue durée peuvent être assimilés à du travail déguisé et sont donc illégaux.

Il est formellement interdit de conclure une convention de stage pour les cas suivants:

  • Un.e stagiaire ne peut pas remplacer un salarié absent, suspendu ou licencié
  • Un.e stagiaire ne peut pas être placé à un poste qui nécessiterait un emploi permanent
  • Un.e stagiaire ne peut pas être embauché en cas d’accroissement de l’activité de l’entreprise sur une courte période
  • Un.e stagiaire ne peut pas être placé à un poste de saisonnier.
Trouver un stage

Comme pour les recherches d’emploi, il est possible de faire des candidatures spontanées auprès de structures afin de trouver un stage. Néanmoins, il est plus sûr de candidater à des offres provenant directement desdites structures.

Le site ProfilCulture offre à de nombreuses structures et entreprises du milieu culturel une plateforme où diffuser leurs offres de stages. Le moteur de recherche vous permettra d’affiner certains critères, tels que la région, le secteur (Audiovisuel, spectacle vivant, édition, art, patrimoine…), ou les familles de métiers, en fonction du type de stage recherché.

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L’alternance

L’alternance est un système de formation fondé sur une alternance de phases pratiques (travail en entreprise) et de phases théoriques (suivi d’enseignements). Il s’agit d’une excellente passerelle entre les études et le monde du travail. L’alternance comprend deux contrats distincts : le contrat de professionnalisation et le contrat d’apprentissage. Tous deux combinent pratique et théorie, mais leurs modalités diffèrent. Lors de la recherche de son alternance, certaines structures peuvent être ouvertes aux deux types de contrats, ou à un seul.

Le Contrat de Professionnalisation

Ce contrat est destiné aux personnes de moins de 26 ans cherchant à s’insérer dans la vie active ainsi qu’aux demandeurs d’emploi de plus de 26 ans, cherchant à acquérir une qualification professionnelle reconnue. Il est composé d’un contrat de travail de 6 à 12 mois minimum avec une durée de formation comprise entre 15 et 25 % du temps de travail et limité à 150 heures. Le contrat de professionnalisation donne lieu à une rémunération dont le montant varie en fonction de l’âge du bénéficiaire et de son niveau de formation initial. Ce contrat est destiné à favoriser l’insertion – ou la réinsertion professionnelle.

Le Contrat d’Apprentissage

Le contrat d’apprentissage repose sur le principe de l’alternance entre enseignement théorique en Centre de Formation des Apprentis (CFA) ou en établissement de formation, et enseignement pratique du métier chez l’employeur.
Ce contrat s’adresse à tout jeune de 16 à 29 ans préparant un diplôme professionnel de l’enseignement secondaire (CAP, bac pro, mention complémentaire…), un diplôme de l’enseignement supérieur (BTS, BUT, licence professionnelle…) ou un titre à finalité professionnelle. Sous certaines conditions, l’apprenti peut obtenir une dérogation à la limite d’âge.

L’apprenti n’a pas de frais de scolarité à payer ; ceux-ci sont pris en charge.

La durée du contrat d’apprentissage varie de 6 mois à 3 ans en fonction de la profession et de la qualification préparées.

L’apprenti perçoit un salaire en pourcentage du SMIC dont le montant varie en fonction de son âge et de sa progression dans les cycles de formation faisant l’objet de l’apprentissage. Le temps de travail de l’apprenti est identique à celui d’un employé. Son patron doit lui permettre de suivre les cours théoriques mais ces temps d’enseignement sont considérés comme du temps de travail et sont donc rémunérés de la même manière.

Trouver son alternance

Comme pour les recherches d’emploi ou de stage, il est possible de faire des candidatures spontanées auprès de structures afin de trouver une alternance. Néanmoins, il est plus sûr de candidater à des offres provenant directement desdites structures.

Le site ProfilCulture offre à de nombreuses structures et entreprises du milieu culturel une plateforme où diffuser leurs offres d’alternance. Le moteur de recherche vous permettra d’affiner certains critères, tels que la région, le secteur (audiovisuel, spectacle vivant, édition, art, patrimoine…), ou les familles de métiers.

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