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Guide des formations
Métiers de la culture et des médias

L'établissement

L’histoire de l’école débute en 1780 dans les ateliers de deux artistes cambrésiens: Antoine-François Saint-Aubert et Benoît Marho. En 1832, elle est dotée d’un règlement de type « Académie des Beaux-Arts » et en 1894 des locaux lui sont dédiés rue Saint-Fiacre. En 1951, avec la réforme de l’enseignement artistique, sont mis en place le CAFAS et le Diplôme des Beaux-Arts. En 1970, l’école emménage dans les anciens bureaux d’une entreprise textile, rue du Paon. Le DNAT Arts graphiques y est créé. De 2001 à 2003, le DNSEP option Communication se construit avec l’ambition de parcourir un champ de création artistique plus vaste, en phase avec les avancées technologiques. Depuis 2003, l’Ésac propose un enseignement singulier qui ancre la pratique du design graphique dans le champ élargi de la création visuelle et artistique contemporaine. Depuis 2018, l’Ésac est un établissement « composante » de l’entité expérimentale Université Polytechnique des Hauts-de-France (UPHF), tout en conservant ses spécificités, structurations juridiques et financières. Ce rapprochement lui permet notamment de construire des partenariats pédagogiques et de s’appuyer sur le Pôle des relations internationales et le Consortium Erasmus+.

L’Ésac délivre un enseignement artistique spécialisé en design graphique, développe une activité de recherche et propose un panel d’actions culturelles ouvertes au plus grand nombre. Les études mènent à l’obtention de deux diplômes : le Diplôme national d’art (DNA, grade Licence) et le Diplôme national supérieur d’expression plastique (DNSEP, grade Master), option Communication.

Sa pédagogie recoupe plusieurs approches :
• L’initiation et le perfectionnement aux diverses pratiques et techniques qui couvrent le champ de la communication : design graphique, dessin, création numérique, design d’interaction, photographie argentique et numérique, édition, impression (gravure, sérigraphie, riso, 3D), vidéo, typographie… mais aussi performances et installations dans l’espace.
• L’approche théorique (histoire de l’art, anthropologie, critique sociale de l’art) s’entremêle à la pratique, afin d’aiguiser un recul critique, une appétence pour la recherche et un plaisir du texte.
• L’enseignement du projet de design graphique, pratiqué par petits groupes (±15 personnes), fait éclore des trajectoires personnelles fortes : méthodologies, démarches et écritures graphiques sont issues d’une construction individuelle et singulière. Les projets sont développés dans des conditions concrètes (finalisation, diffusion), confrontant l’étudiant·e aux enjeux du design graphique : contexte et public.

Petite école (85 étudiant·es) exigeante et généreuse, l’Ésac incite ses étudiant·es à prendre une part active à la vie de l’établissement, les associe à de nombreux voyages d’études et à des partenariats extérieurs (locaux ou plus lointains) qui ancrent la pédagogie dans un monde réel.

Établissement public placé sous la tutelle pédagogique du ministère de la Culture, les frais d’inscription annuels s’élèvent à 495 € (465 € pour les boursier·es).

Dominante :
Dans le contexte de l’offre régionale, l’Ésac se caractérise par la particularité de son option «Communication». L’option «Communication» n’est pas à comprendre comme une formation dont les objectifs seraient l’acquisition d’outils de communication au sens propre (vidéo, logiciels d’images et de mise en page, multimédia, etc.), mais comme une formation artistique transversale conduisant à des productions répondant ou non à des commandes. Cela lui permet d’investir les champs de la communication que sont le design graphique en même temps comme des pratiques artistiques qui interroge les champs de la communication et de l’information.

L’objectif de cette option est de former des créateurs qui, au delà de leur production, développent une réelle capacité d’analyse critique des dispositifs médiatiques, socio-économiques, et idéologiques et qu’à l’issue de sa formation, l’étudiant·e puisse qualifier sa pratique du design graphique relevant d’une pratique dite d’auteur.
À l’issue de cette formation, les étudiant·es peuvent prétendre à des emplois de graphistes en agence, en atelier, au sein de collectivités ou encore d’institutions à vocation culturelles et sociales. Iels peuvent également travailler en milieu culturel et artistique, et notamment au sein des services de médiation ou de communication.

L’école développe deux cursus, autonomes et complémentaires, menant à des diplômes homologués par le ministère de la Culture et par le ministère de l’Enseignement supérieur.

Diplôme National d’Art
(DNA, grade Licence/Bachelor), 3 ans
Cette formation de 1er cycle, initiale et généraliste, se décompose ainsi :
● L’initiation et le perfectionnement aux diverses pratiques et techniques qui couvrent le champ de la communication : design graphique, dessin, création numérique, photographie, édition, impression (gravure, sérigraphie, riso, 3D), vidéo, typographie… mais aussi performances et installations dans l’espace.
● L’enseignement du projet de design graphique, pratiqué par petits groupes (± 15 étudiant·es), selon un cahier des charges défini.
● Des réalisations ambitieuses en contexte réel, grâce aux nombreux partenariats menés par les enseignant·es avec des structures culturelles locales ou régionales.

Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique
(DNSEP, grade Master), 2 ans
Cette formation de 2nd cycle, complémentaire et spécialisée, se déploie ainsi :
● L’enseignement du projet de design graphique, pratiqué par petits groupes (± 12 étudiant·es), permet de faire éclore des trajectoires personnelles fortes : méthodologies, démarches et écritures graphiques sont issues d’une construction individuelle et singulière. Les projets sont développés dans des conditions réalistes, confrontant l’étudiant·e aux enjeux du design graphique: une commande, un contexte et un public.
● L’initiation à la recherche, à travers la rédaction d’un mémoire personnel en Master 1 et la participation au programme de recherche de l’école (l’archivage de la création numérique), mené en partenariat avec des institutions publiques, régionales et nationales.
● Le développement d’un projet graphique personnel, en fin de cursus, dont le cahier des charges est entièrement défini par l’étudiant·e puis réalisé dans toutes ses dimensions grâce aux ateliers de l’école: prototype, diffusion…

Statut :

Établissement public placé sous la tutelle pédagogique du ministère de la Culture

Nombre d'étudiants :

85

Dimension Internationale :

L’école mène de nombreuses actions en faveur du développement de ses relations internationales et incite les étudiants à effectuer un semestre d’études à l’étranger au cours de leur cursus. Grâce aux partenariats Erasmus, les étudiants peuvent chaque année bénéficier d’aides à la mobilité et partir pour une période d’études dans un des établissements partenaires. L’école développe des collaborations pédagogiques transfrontalières avec des établissements d’enseignement supérieur implantés en Belgique, notamment l’Hisk, à Gand, avec l’Université de Mons, etc. mais aussi, d’une façon générale, avec les établissements implantés dans l’Euro-région: Belgique, Pays Bas, Allemagne, Grande-Bretagne.

Par ailleurs, l’école développe, et notamment par le biais de son activité de recherche, des partenariats avec des institutions étrangères pour l’organisation d’expositions, de rencontres, de colloques, etc.

Enfin, dans le cadre de sa politique de professionnalisation, l’école encourage la mobilité européenne et chaque année, des étudiants réalisent des stages à l’étranger (Brésil, Belgique, Pays Bas, etc.).

Norme-Accréditation de l'établissement :

L’École supérieure d’art de Cambrai forme à deux diplômes du Ministère de la Culture :
— le premier cycle est validé par un DNA, diplôme national d’art, grade licence. Il correspond à un temps de formation générale aux ateliers comme aux enseignements théoriques et permet une première initiation à la recherche par le biais de la rédaction d’un mini-mémoire et par la participation aux Arc, Ateliers de recherche et de création.
— le deuxième cycle est validé par un DNSEP, diplôme national supérieure d’expression plastique reconnu au grade de Master. C’est un temps de spécialisation durant lequel l’étudiant, en plus du suivi d’enseignements spécialisés, approfondit sa recherche personnelle par la rédaction d’un mémoire et par la production d’un projet plastique.

L’ensemble des enseignements est décrit chaque année dans le livret des études mis à la disposition des étudiants.

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