Etablir un budget de production documentaire
Coordonnées de la formation
Adresse : 16 rue de la Thibaudière
69007 Lyon
Contact : Julie Ménégaux
Téléphone : 06 40 28 54 12
E-mail : contact@escalesbuissonnieres.fr
Coordonnées formation continue
Nature du Diplôme délivré
Lieu de la Formation
Conditions d'Admissibilité
– Pratique préalable et maitrise d’un tableur (Excel ou équivalent)
Modalités et date d'inscription
https://www.escalesbuissonnieres.fr/inscription/
Date(s) de début de la formation / des sessions
du 13.05.24 au 15.05.24 Ã Lyon
Durée
Objectif pédagogique
– Savoir « dépouiller » (analyser les contraintes techniques et déterminer les besoins matériels et humains nécessaires à la production) et chiffrer un projet documentaire en fonction de choix formels, techniques et narratifs.
Programme / Contenu de la Formation :
JOUR 1
Présentation
– Présentation de l’intervenant et de son parcours
– Objectifs et déroulé de la formation
L’analyse des 11 postes budgétaires du devis type CNC
1/ Les droits artistiques
– Le scénario : original ou adaptation.
– Le réalisateur : les usages de la rémunération du réalisateur, et les règles de rémunération (proportion salaire/droits d’auteur).
– La musique : avantages et inconvénients du choix d’une musique originale
– Les archives : quel coût pour le film ?
2/ Le personnel
– Présentation de la grille tarifaire des minima de la Convention Collective nationale de la production audiovisuelle : tarif par poste, déclaration jour/semaine/ mois : 35 ou 39h ?
– La négociation avec les techniciens.
– La prise en compte des jours de déplacement.
3/ L’interprétation
– La voix-off et le doublage .
– Le docu fiction ou la prise de vue en studio.
4/ Les charges sociales
– Différence entre droits d’auteur et salaire
– Les différents pourcentages applicables
5/ Les décors et les costumes
L’hypothèse du docu fiction et du tournage d’illustrations en studio.
6/ Les transports, défraiements, la régie
– Le tournage en France ou à l’étranger.
– Le transport du matériel de tournage
– Les visas de tournage pour le personnel / Le carnet ATA pour le matériel.
7/ Les moyens techniques et 8/ Les pellicules et laboratoire
– Chaque tournage est spécifique et comporte une liste de matériel différente pour chaque sujet, aussi bien pour l’image que pour le son ; l’importance de la discussion préalable avec le réalisateur et les chefs de poste.
– Tournage 2K /4K : un surcoût au tournage, mais aussi en postproduction.
– Les finitions : conformations, étalonnages, mixages, des étapes à ne pas négliger.
– Le bruitage : un coût à prévoir pour certaines productions, notamment en animalier.
– Le graphisme 2D ou 3D, les effets-spéciaux.
– L’importance de la gestion des données en tournage, en post-production, puis en archivage.
9/ Les assurances et divers (frais de publicité et frais financiers)
– La responsabilité civile du producteur
– L’assurance tournage pour le matériel et le personnel
– L’assurance support
10/ Les frais généraux
Ils sont essentiels et ils constituent une fraction des coûts habituels supportés par la société de production. Quel montant prévoir ?
11/ Les imprévus
– Le calcul des imprévus
– La différence entre le devis et le budget définitif
JOUR 2
Dépouillement et chiffrage : méthodologie
– Proposition d’une méthodologie de dépouillement et de chiffrage
En s’appuyant sur une étude de cas d’un documentaire déjà produit issu de son expérience professionnelle (et que les stagiaires auront visionné en amont), le formateur propose une méthodologie de chiffrage et de dépouillement.
Comment dépouiller et chiffrer un projet documentaire en fonction des choix formels, techniques et narratifs ?
+ Analyse du dossier : lieux de tournage (France ou étranger), les moyens techniques, besoins en personnel, analyse des besoins spécifiques en tournage (nombre de caméra, prise de son…) et en post production (nombre de semaine de montage, graphisme etc…
+ L’adaptation du devis en fonction du potentiel de financement du film et de la réalité financière du projet.
+ Quels sont les leviers pour faire baisser le coût d’un film ?
+ Quelles différences entre un devis de documentaire télé et un devis de documentaire cinéma ?
– Mise en pratique
+ Mettant en œuvre la méthodologie proposée, chaque stagiaire effectue un dépouillement et établit les grandes lignes du devis de production du projet documentaire proposé par le formateur.
+ Analyse par le formateur des différents chiffrages établis par les stagiaires. Mise en perspective avec le budget définitif du documentaire étudié
+ Echanges et débat.
JOUR 3
Dépouillement et chiffrage – Mise en situation réelle
– Exercice de mise en situation réelle
Sous la tutelle du formateur, chaque stagiaire travaille sur un nouveau projet de film documentaire proposé par le formateur, qui fournit pour l’occasion un dossier de documentaire ainsi qu’un certain nombre de données relatives au projet (potentiel de financement du film, réalité financière du projet, contraintes, échanges en amont sur les besoins du réalisateur, etc…).
Chaque stagiaire procède au dépouillement, dresse la liste des coûts à engager dans cette production et établit un devis de production.
Cet exercice de mise en situation réelle qui se veut également comme un exercice permettant de synthétiser les notions abordées depuis le début de stage permettra au formateur d’évaluer les acquis des stagiaires.
– Analyse des travaux réalisés
Les grandes lignes budgétaires des devis des stagiaires sont analysées et commentées par le formateur.
Elles sont notamment comparées au devis du formateur :
– Quels sont les différences ?
– Quels choix de réalisation au tournage, en postproduction entraînent une baisse ou une augmentation des coûts ?
– Plusieurs devis possibles pour un même projet : l’importance de la prise en compte au chiffrage des financements du film.
– L’importance du duo producteur / directeur de production dans les discussions budgétaires avec le réalisateur.
Bilan
– Résumé des notions du stage.
– Bilan pédagogique.
– Conseils et ressources.